Je suis un Empathe, un Être de Sensations Intenses

Comprendre tous les points de vue, toutes les nuances de ce que je ressens et perçois, n'est pas une tâche facile, ni pour moi, ni pour ceux qui croisent ma route. Mon quotidien est fait d'une connexion profonde avec les émotions, à la fois les miennes et celles des autres, et cette intensité, bien que fascinante, peut être écrasante.

Je ne ressens pas les choses à moitié. Chaque joie est un torrent, chaque tristesse, une tempête. Les émotions me traversent, me bousculent, et parfois me submergent. Tout est amplifié en moi, comme si le volume du monde était poussé au maximum. Cette hypersensibilité, ce don ou ce fardeau, me place souvent dans une posture d'incompréhension face à ceux qui ne perçoivent que des fragments de ce que je vis pleinement.


Un amour profond pour la vie... et des instants d'abandon


Aimer la vie est une de mes forces. Je m'émerveille devant sa beauté, ses trésors cachés, ses moments d'une pureté incomparable. Mais il m'arrive aussi, dans des instants de trop-plein, de souhaiter ne plus ressentir, ne plus exister un moment. Ce n'est pas que je ne valorise pas l'existence, bien au contraire : c'est justement parce qu'elle m'émeut si profondément que tout devient parfois trop lourd à porter.

Quand les émotions que j'absorbe deviennent ingérables, je me sens comme un réceptacle débordant, incapable de trouver l'équilibre entre ce que je ressens et ce que je peux exprimer. Ces instants de confusion, bien que passagers, laissent des traces.


Les liens d’âme : une profondeur inégalée

Il existe des connexions que je ne peux expliquer par la logique. Avec certaines rares personnes, je ressens un lien d'âme, un fil invisible mais indestructible qui dépasse tout ce qui est rationnel. Dans ces liens, il n'y a aucun artifice, rien de superficiel. Ce n'est pas un attachement ordinaire, mais une union qui semble orchestrée par quelque chose de plus grand que nous.

Quand je suis face à ces âmes, je ne me sens ni tout à fait moi-même, ni complètement autre. C’est un sentiment de plénitude et d’élévation, mais aussi une vulnérabilité immense, car je ne contrôle rien. Je suis dépassé, transcendé, comme si l’univers lui-même se manifestait à travers ce lien.

Et lorsque, pour une raison ou une autre, je perds temporairement une de ces âmes, le supplice est insoutenable. C’est une déchirure profonde, car une partie de cette personne existe à jamais en moi. C'est une connexion que ni le temps, ni la distance, ni même l'oubli ne peuvent ébranler.

Dans ces instants de perte, je ne me sens plus rien et pourtant tout à la fois. Je suis vidé et empli d'une énergie inexplicable, comme si mon âme elle-même oscillait entre absence et fusion. C'est une expérience bouleversante, mais aussi une preuve de la grandeur et de la pureté de ce type de lien.



Un regard souvent difficile à affronter

Mon empathie et ma sensibilité me placent souvent en décalage avec le monde qui m'entoure. Ce décalage, je l'assume, mais il n'est pas toujours facile à vivre. Il arrive que l’on me qualifie d’illuminé, que l’on interprète ma manière de ressentir comme étrange ou exagérée. Ces regards, ces jugements, touchent particulièrement quand mon énergie est faible, quand je suis déjà épuisé par ce flot constant d’émotions.

Dans ces moments-là, ce que les autres perçoivent comme une "différence" me blesse, non parce que je n'accepte pas qui je suis, mais parce que je vois dans ces jugements une distance qui m’empêche de partager ce que je ressens au fond de moi : un amour inconditionnel, une quête sincère de compréhension et de connexion.


Un besoin vital de solitude et de ressourcement


Pour survivre à cet océan émotionnel, je me dois de m’accorder des moments de repli, non pour fuir les autres, mais pour retrouver mes forces. Ces moments de solitude sont une nécessité. Ils me permettent de me recentrer, de recharger mon énergie, de me reconnecter à moi-même.

Ce n'est pas un rejet, ni une envie d'éloignement permanent, mais une façon de préserver ma capacité à aimer, à écouter, à ressentir avec toute l'intensité qui me caractérise.



Une richesse intérieure incomprise mais assumée


Être un empathe, c'est une force et une vulnérabilité à la fois. Ce n’est pas toujours simple à expliquer ni à vivre, mais je ne voudrais pas échanger cette sensibilité contre une armure d’indifférence.

Ma capacité à percevoir les émotions des autres, à capter les énergies subtiles, à voir au-delà des apparences, est un cadeau précieux, même si cela me fait parfois souffrir. Je ne renierai jamais cette pureté d’âme qui m’habite, même face à l’incompréhension des autres.



Un chemin guidé par l'amour et la gratitude


Malgré les épreuves, je choisis de me nourrir de l’amour et de la beauté du monde. Je puise ma force dans les trésors de l'univers, dans les liens que je tisse, dans les leçons que je tire des expériences, aussi douloureuses soient-elles.

Je chemine avec un profond respect pour chaque âme que je croise, conscient que chacun porte ses fardeaux et que derrière chaque regard se cache une histoire.


L’amour, pour moi, n’est pas une idée abstraite, mais une force motrice, une lumière qui éclaire mon chemin et celui des autres. C’est ma manière de contribuer à un monde meilleur, même lorsque ma sensibilité me fait trébucher.

Je suis un Empathe. Et même si vivre avec cette intensité est parfois un défi, c’est une richesse que j’embrasse, car elle me permet d’être profondément humain.


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